14 juin 2013 : le rire pour nous libérer

 

Bonsoir Benoît. Malgré tout ce que tu nous dis, nous avons du mal à laisser les pensées, les images, et les émotions dues au cerveau. Nous y sommes très ancrés.

 

« Je sais, maman. Ce n’est pas pour rien que je me répète ! Ta question est finalement « comment avoir la paix, être bien présent aux pensées et à l’état de conscience Réelle ou éveillée ? ».

Vous êtes face à un « mur », contre lequel vous vous cognez à chaque fois. A ce « mur », on va lui donner une forme, celle du cerveau biologique. C’est comme si vous et le cerveau étiez continuellement en opposition, chacun résiste de son côté. Et si tous les deux vous baissiez les bras ? Ce ne serait pas une bonne idée ?

Maintenant, je vous montre une autre image, celle d’un cerveau, toujours biologique, et une autre forme, vous.

 

Vous entrez dans le « mur » que représente le cerveau.

 

Vous entrez donc dans le fonctionnement du cerveau, sa façon de faire. Et vous regardez tout autour de vous. Que voyez-vous ? Des neurones ? Des arcs électriques entre les neurones ? Non. Vous ne voyez pas la physiologie du cerveau (elle ne nous intéresse pas). Vous regardez autour de vous, dans le cerveau, et vous voyez tout votre environnement actuel, là où vous êtes. Vos yeux regardent toutes les images que vous montre le cerveau dans sa réalité. Vous ne voyez rien d’autre. Pourquoi ? Parce que vous laissez l’imagination de côté. Vous n’entrez pas dans l’imaginaire du cerveau, que ce soit le passé ou le futur. Vous ne voyez que ce que vous montrent vos yeux, et vous ne faites aucune interprétation. N’analysez pas, ne jugez pas.

 

Pendant que vos yeux regardent, votre esprit va ressentir le corps où il habite.

 

Que dit ce corps à l’esprit qui l’écoute enfin ? Que vous dit-il ? Écoutez-le bien.

 

« Je suis tendu ; quelque chose m’inquiète dans ce corps ; j’ai mal… ». A vous d’écouter ce corps, car il vous dira ce qui ne va pas dans votre esprit.

 

Puis, écoutez l’esprit qui « écoute et qui répond » au corps. Il va lui dire « j’ai peur ; je suis contrarié ; j’ai attendu quelque chose, mais j’ai été déçu… »

 

Ensuite, lorsque vous l’aurez entendu, je vous demande de faire une chose qui va beaucoup vous surprendre ! Vous allez RIRE, même si le rire est uniquement intérieur (regardez-vous rire dans votre tête).

Le RIRE vrai, le RIRE qui est une véritable joie, vous mènera plus « haut », vous libèrera du cerveau et de son mode de fonctionnement. Vous riez à ce que vous présente le cerveau, que ce soit une représentation joyeuse ou malheureuse.

Le RIRE vous rendra plus léger et CONSCIENT. Oui, car vous prendrez conscience que celui ou celle qui rit n’a rien à voir avec le personnage du mental. Ce dernier vous mettra des bâtons dans les roues en vous disant « Il n’y a rien de risible ! ». Mais vous, vous saurez que le RIRE que vous lui « donnez » est un remerciement. En riant (même uniquement à l’intérieur, en silence), vous remerciez le cerveau de vous avoir montré et réalisé que vous n’êtes plus seuls ; que tous ces tracas, toutes ces douleurs (physiques ou affectives ou psychologiques) ne viennent que de lui, qu’ils sont à lui. En riant, vous remerciez le cerveau de vous avoir apporté la lumière de la vérité. En riant, vous ne vous opposez plus, vous et le cerveau. Vous n’êtes pas des amis, et ni des ennemis. Et le cerveau va aimer ce nouveau mode de fonctionnement que vous lui proposez, car le cerveau est fatigué de tous ces problèmes et de cette façon de vivre. Sans qu’il s’en rende compte, il va vous laisser passer de plus en plus en lui (le « mur »), vous ouvrant ainsi le passage vers la Réalité.

Faites ce RIRE le plus souvent possible, quelques secondes, dès que l’occasion se présente. Vous apprenez ainsi à vous Aimer et à vous démarquer de la présence du personnage du mental. Vous commencez à vous retrouver. Car, qui RIT ainsi ? L’être Réel que vous êtes.

Compris ?

J’y vais.

A+.

Gros bisous.

Benoît. »

 

 

 

 

 Un beau rire pour voir la Vie autrement !
Un beau rire pour voir la Vie autrement !

 

 

El 14 de junio de 2013 : la risa para liberarnos

 

Buenas noches, Benoit. A pesar de todo lo que nos dices, nos cuesta mucho dejar los pensamientos, las imágenes y las emociones debidas al cerebro. Estamos muy anclados.

 

"Lo sé, mamá. ¡No es para nada que me repito! Tu pregunta es finalmente "¿cómo tener la paz, estar muy presente a los pensamientos y al estado de conciencia Real o despierta? ".

Ustedes se enfrentan a una "pared" contra la cual ustedes se dan un golpe cada vez. A esta "pared", le daremos una forma, la del cerebro biológico. Es como si ustedes y el cerebro estuvieran constantemente en oposición, cada uno resiste por su parte. ¿Qué pasa si ambos se dan por vencidos? ¿No sería esa una buena idea?

Ahora, le muestro otra imagen, la de un cerebro, siempre biológico, y otra forma, ustedes.

 

Ustedes entran en la "pared" que representa el cerebro.

 

Ustedes entran en el funcionamiento del cerebro, su manera de hacer las cosas. Y ustedes miran a su alrededor. ¿Qué ven? ¿Neuronas? ¿Arcos eléctricos entre las neuronas? No. Ustedes no ven la fisiología del cerebro (no os interesa). Ustedes miran a su alrededor, en el cerebro, y ven todo su entorno actual, allí donde ustedes están. Sus ojos miran todas las imágenes que el cerebro le muestra en su realidad. Ustedes no ven nada más. ¿Por qué ? Porque ustedes dejan la imaginación a un lado. Ustedes no entran en el imaginario del cerebro, sea el pasado o el futuro. Ustedes ven sólo lo que os muestran sus ojos y ustedes no hacen ninguna interpretación. No analicen, no juzguen.

 

Mientras que sus ojos miran, su espíritu va a sentir el cuerpo donde vive.

 

¿Qué le dice este cuerpo al espíritu que le escucha por fin? ¿Qué os dice? Escúchenlo bien.

"Estoy tenso ; algo me preocupa en este cuerpo; me duele…". Tendrán que escuchar este cuerpo porque os dirá lo qué pasa en su espíritu.

Luego, escuchen el espíritu que "escucha y responde" al cuerpo. Va a decirle "tengo miedo ; estoy enojado ; esperé algo, pero he sido decepcionado... "

Luego, cuando ustedes lo habrán escuchado, ¡os pido que hagan algo que le sorprenderan mucho! Ustedes van a REÍRSE, incluso si la risa es únicamente interior (mirénse reírse dentro de su cabeza).

La RISA verdadera, la RISA que es una alegría verdadera, os llevará más “alto", os liberará del cerebro y de su modo de funcionamiento. Ustedes se ríen de lo que el cerebro os presenta, sea una representación feliz o infeliz.

La RISA le hará más ligero y CONSCIENTE. Sí, porque ustedes se darán cuenta de que quien se ríe no tiene nada que ver con el personaje del mental. Este último os pondrá trabas diciéndoles "¡No hay nada de risa! ". Pero ustedes, sabrán que la RISA que ustedes le "dan" es un agradecimiento. Riéndose (incluso únicamente en el interior, en silencio), ustedes agradecen al cerebro por haberos mostrado y haber comprendido de que ya no están solos ; que todas estas preocupaciones, todos estos dolores (físicos o afectivos o psicológicos) provienen únicamente de él, que le pertenecen. Riéndose, ustedes agradecen al cerebro por haberos aportado la luz de la verdad. Riéndose, ustedes no se oponen más, ustedes y el cerebro. Ustedes no son unos amigos, ni enemigos. Y al cerebro le va a gustar este nuevo modo de funcionamiento que ustedes le proponen, porque el cerebro está cansado de todos estos problemas y de esta forma de vivir. Sin que él se dé cuenta, os permitirá pasar cada vez más en él (la "pared"), abriendo así para ustedes el camino hacia la Realidad.

Hágan esta RISA tan a menudo como sea posible, unos segundos, tan pronto como se presente la oportunidad. Ustedes aprenderán asi a Amarse y a destacarse de la presencia del personaje del mental. Ustedes comienzan a encontraros. Porque, ¿quién se RÍE así? El ser Real que ustedes son.

¿Entendido?

Me voy.

Hasta+.

Besitos grandes.

Benoît. "

 

 

 

¡Una bonita risa para ver la Vida de otra manera !