10 avril 2016 : se rappeler

 

 

Bonjour Benoît.

Voilà les questions de S. : Dans les écrits, il est dit : « Jésus entra librement dans sa passion », mais savait-il à quel point il allait souffrir ? J’aimerais également savoir le pourquoi d’une telle souffrance. Le fallait-il vraiment ? Faut-il réellement qu’un être souffre le martyre pour racheter les autres ?

Est-ce que tu peux répondre, Benoît ?

 

« Salut, maman ! Ce n’est pas moi qui vais répondre, maman, mais l’intéressé. Il attendait depuis un moment que tu sois prête à l’entendre ! Je le laisse parler, je cède ma place. OK, maman ?

 

Oui, Benoît. J’écoute.

 

Lorsque je suis venu en ce monde, je savais très bien ce que j’allais vivre. Il le fallait, pour tous, et pour moi aussi.

Je répondrai à la question : faut-il réellement qu’un être souffre le martyre pour racheter les autres ? NON ! Absolument pas. Personne ne peut racheter les autres, et ce n’était pas mon but. J’ai choisi le chemin de la souffrance infligée par les Hommes en toute connaissance de cause. Je savais ce que j’allais endurer, je savais que j’en aurai la force. Et je l’ai fait, j’ai fait ce choix, pour bien marquer les esprits, de mon époque et à venir. Les êtres humains croient plus en la souffrance et au drame qu’en l’Amour et au bonheur. Il me fallait donc agir dans le sens des mentalités pour qu’ils réalisent que l’Amour peut être le plus fort, le plus vivant et que la mort n’est qu’une étape superflue. Il fallait qu’ils réalisent qu’il existe autre chose que ce qu’ils voyaient et auquel ils croyaient. J’ai donc accompli des miracles, qui n’étaient en fait que le résultat de l’Amour.

Mon action, mon chemin de souffrance, ont-ils été inutiles ? Je vous pose la question et répondez en vous.

Ma réponse est simple : NON.

 

Je n’ai pas racheté les fautes de mes semblables pour qu’ils deviennent meilleurs, je leur ai montré que la Vie existe et ne peut mourir, et que la Vie est Amour, que nous sommes les enfants de l’Amour.

 

Certains l’ont compris et agi en conséquence. D’autres ont retenu la souffrance et ont fait l’éloge du martyre, croyant fermement que seule cette voie pouvait amener la rédemption, puisque je l’avais empruntée, moi le fils de Dieu.

J’aimerais que vous reteniez ceci : la souffrance est inutile pour avancer sur le chemin de Dieu. Comment pouvez-vous penser que la souffrance fait plaisir à Dieu ou qu’elle peut vous être envoyée par Lui ?

Vous seul vous vous amenez un chemin de souffrance, en ne croyant pas Vraiment que votre Père – Notre Père à tous – puisse vous Aimer. Vous vous sentez coupables, vous croyez en la culpabilité, et vous croyez que seule la Punition vous permettra de sortir de cette culpabilité.

 

L’enfant de Dieu ne peut être coupable.

 

Et vous, chacun de vous, êtes son enfant, même si vous n’en avez plus conscience. L’image est déformée mais bien réelle, car son fond, sa substance, son esprit, sont toujours les mêmes. Ils viennent de Dieu. Au-delà de cette perception que vous avez de vous-même et de tous et du tout, vous existez Réellement.

 

L’essence Réelle de votre être, l’essence Réelle du Tout, est bien là, présente dans ce corps, que vous voyez déformé de la Réalité, et dans cet esprit que vous êtes, encore inconscient de cette Présence.

 

Vous n’êtes pas loin de vous-même, vous êtes très proches de l’Esprit qu’est notre Père.

Comprenez enfin, que par la souffrance que je me suis infligé par Amour, j’ai voulu montrer que nous sommes tous Un, unis dans la Pensée Unique de Notre Créateur.

J’ai voulu montrer que nous formons une Fraternité. Cette Fraternité est universelle, omniprésente. Elle est chacun de Nous, elle est l’expression très vivante du Père qui nous a créé.

Vous êtes déjà dans cette Fraternité. Le comprenez-vous ?

Qu’il en soit toujours ainsi, car il ne peut en être autrement. Merci.

Voilà, maman, vous avez eu la réponse ! Et j’en suis heureux. Tu ne peux imaginer à quel point je suis heureux, c’est mon état d’être. C’est l’état d’être de tout le monde, de toutes les créatures, de tous les univers, du TOUT.

Alors, pourquoi la souffrance, continuer à croire en elle, à ne voir qu’elle ? Il y a tellement plus qui est déjà à votre portée. OK ?

Je vous laisse.

Nous vous embrassons tous.

Vos frères et sœurs unis à moi.

Benoît. »

 

 

 Est-ce vraiment nécessaire de souffrir ?
Est-ce vraiment nécessaire de souffrir ?

 

 

 

El 10 de abril de 2016 : recordar

 

 

Buenos días Benoît.

Estas son las preguntas de S.: En los escritos, es dicho: "Jesús entró libremente en su pasión", pero ¿sabía hasta qué punto iba a sufrir? También quisiera saber la razón de tal sufrimiento. ¿Fue realmente necesario? ¿Es realmente necesario que un ser sufra el martirio para ganar el perdón de los demás.

¿Podrías responder, Benoît?


" ¡Hola mamá ! No soy yo quien voy responder, mamá, pero la persona en cuestión. ¡Había estado esperando desde hace un momento para que tú estuvieras lista para escucharlo! Lo dejo hablar, cedo mi lugar. ¿Está bien mamá?

 

Sí, Benoît. Escucho.

 

Cuando vine a este mundo, sabía muy bien lo que iba a vivir. Fue necesario, para todos, y para mí también.

Responderé a la pregunta: ¿es realmente necesario que un ser sufra el martirio para ganar el perdón de los demás? ¡NO! Absolutamente no. Nadie puede ganar el perdón de los demás , y ese no era mi objetivo. Elegí el camino del sufrimiento infligido por los Hombres con pleno conocimiento de causa. Sabía lo que iba a soportar, sabía que tendría la fuerza. Y lo hice, hice esta elección, para marcar los espíritus, de mi época y a venir. Los seres humanos creen más en el sufrimiento y al drama que en el Amor y a la felicidad. Debía pues actuar en el sentido de las mentalidades para que comprendan que el Amor puede ser el más fuerte, el más vivo y que la muerte es sólo una etapa superflua. Debían darse cuenta de que hay otra cosa que lo que veían y en el que creían. Entonces realicé milagros, que eran en realidad sólo el resultado del Amor.

¿Mi acción, mi camino de sufrimiento, fueron inútiles? Le planteo la pregunta y responda en su interior.

Mi respuesta es simple: NO.

 

No he ganado el perdón de mis semejantes para que se vuelvan mejores, les he mostrado que la Vida existe y no puede morir, y que la Vida es Amor, que somos los hijos del Amor.

 

Algunos lo comprendieron y actuaron en consecuencia. Otros han retenido el sufrimiento y alabaron el martirio, creyendo firmemente que sólo est via podía traer la redención, puesto que la había tomado, yo el hijo de Dios.

Me gustaría que recuerden esto: el sufrimiento es inútil para avanzar en el camino de Dios. ¿Cómo pueden pensar que el sufrimiento agrada a Dios o que puede serle enviada por Él ?

Sólo usted trae a un camino de sufrimiento, no creyendo Verdaderamente que su Padre - nuestro Padre a todos - pueda Quererle. Ustedes se sienten culpables, ustedes creen en la culpabilidad y ustedes creen que sólo el Castigo les permitirá salir de esta culpabilidad.

 

El niño de Dios no puede ser culpable.

 

Y ustedes, cada uno de ustedes, es su niño, incluso si ya no tenéis conciencia de eso. La imagen está distorsionada pero ella es muy real, porque su fondo, su sustancia, su espíritu, son siempre los mismos. Vienen de Dios. Más allá de esta percepción que ustedes tenéis de ustedes mismos y de todos y de todo, ustedes existís Realmente.

 

La esencia Real de su ser, la esencia Real del Todo, está aquí, presente en este cuerpo, que usted ve distorsionada de la Realidad, y en este espíritu que usted es, todavía inconsciente de esta Presencia.

 

Así de cerca estáis ustedes de ustedes mismos, estáis muy próximos del Espíritu que es nuestro Padre.

Comprended por último, que por el sufrimiento que me infligí por Amor, quise mostrar que nosotros todos somos Uno, unidos en el Pensamiento Único de Nuestro Creador.

Quise mostrar que formamos una Hermandad. Esta Hermandad es universal, omnipresente. Ella es cada uno de Nosotros, ella es la expresión muy viva del Padre que nos creó.

Ustedes ya estáis en esta Hermandad. ¿Lo comprendéis?

Que sea siempre así, porque no puede ser de otro modo. Gracias.

Bueno, mamá, ¡ustedes turonien la respuesta! Y me alegro. No puedes imaginar lo feliz que soy, es mi estado de ser. Es el estado de ser de todos, de todas las criaturas, de todos los universos, del TODO.

Entonces, ¿por qué el sufrimiento, continuar creyendo en ella, viendo sólo ella? Hay tanto más que ya está a su alcance. ¿Vale?

Os dejo.

Le abrazamos a todos.

Vuestros hermanos y hermanas unidos a mí.

Benoît. "

 

¿Es realmente necesario sufrir?