19 février 2020 : 19 février 2011, « Lorsque je suis mort » (Récit par Benoît Delatour).

 

 

 1

 

 

 « Je ne suis jamais parti, c’est vous qui dormez et qui croyez que je suis mort puisque je ne suis plus dans ce corps. Je vous le dis, avec toute franchise et avec ce direct que vous me connaissez : tout ça, tout ce monde, toutes ces étoiles, toutes ces planètes, ces galaxies, l’immensément grand et l’immensément microscopique, et tout ce qu’il y a entre, et bien… c’est du bidon, du vent, une grande farce dramatique ou drôle (cela dépend) !

 

Lorsque j’ai quitté mon corps, je ne savais rien de tout cela. J’ai eu la peur de ma vie avec l’accident, puis, tout s’est éteint. Je me suis endormi, pour me réveiller hors de mon corps. J’étais surpris, émerveillé, et curieux. Oui, curieux de la suite ! Je n’ai vu aucun tunnel, seulement les étoiles de la nuit, les hommes penchés au-dessus de mon corps. J’ai vu que ma chérie était vivante et s’en sortait bien, je pouvais explorer ce qui se présentait à moi.

 

Lorsque je suis mort pour vous, j’ai repris conscience de la Vie. J’allais la reconnaître, à travers toutes les étoiles qui brillaient de plus en plus nombreuses et qui m’attiraient. Le sol s’éloignait, leur lumière se rapprochait.

 

Lorsque je suis mort pour vous, pour moi, c’était renaître, en quittant cette immense farce où chacun joue un rôle et un personnage qu’il s’est créé. Vous dormez. Votre esprit s’est laissé hypnotiser par l’inconscience gigantesque, par le Grand Sommeil ou Léthargie. Vous croyez vivre – comme les défunts qui pensent qu’ils sont morts et qu’il leur faudra revenir sur terre, en ce monde, qui serait une École pour la Vie ; le choix de l’expérience dans la matière.

Ce choix n’est pas fait par la véritable conscience de la Vie, mais par celui de l’esprit qui s’est laissé prendre dans les filets virtuels d’un nouveau mode de penser et de vivre.

 

Vous êtes vivants – ou morts – dans la Virtualité.

Vous êtes endormis – ou hypnotisés – dans la Réalité.

 

Vous avez à être éclairés.

 

Lorsque j’ai quitté mon corps, j’étais curieux de tout ! Le monde se rapetissait à ma vue à mesure que je m’envolais vers toutes ces étoiles. Je voyais la terre devenir de plus en plus petite alors que j’avais l’impression d’aller dans l’espace. Sans fusée ! Sans combi. ! Inouï, hallucinant ! Ce n’était qu’une impression, je l’ai vite compris.

 

Lorsque j’ai quitté mon corps, j’ai vu que j’avais encore des mains, des jambes, un tronc. Tout y était ! Je vous jure, je me suis même tâté sur tout le corps. Il y avait quand même quelque chose de changé : l’aspect de la matière. J’étais tout translucide ! A-travers mes mains, je voyais la terre s’éloigner de moi.

J’ai quitté un corps de « beau gosse » ( !) pour un plus beau encore. Oui, oui. Et nettement plus performant. Je volais ! Je voyais plus loin et nettement, j’entendais des sons que jamais je n’aurais captés de mon vivant. C’était mirobolant. J’entendais des voix, elles étaient tout autour de moi. Des voix agréables, gentilles. Il y avait même celle de Mamie. Je ne la voyais pas, mais je l’ai reconnue. En plus elle me parlait ! Elle m’accueillait dans ce nouvel univers.

J’ai atterri au milieu des étoiles. Tout un monde de lumières vibrantes de joie et d’amour. Là, je me suis endormi. J’ai complètement perdu conscience lorsque j’ai mis les « pieds » dans cet univers de lumière ! J’avais franchi la porte que maman avait vue dans la vision que les frères et sœurs lui ont donnée.

Lorsque j’ai repris conscience, la lumière avait des formes, un paysage, une terre, un ciel, et… je savais tout.

 

 3

 

Je n’ai pas vraiment réalisé que j’étais mort tout de suite. La curiosité de l’aventure avait été la plus forte. Mais, avant de franchir cette fameuse « porte », j’ai compris que je ne reverrai plus ma famille telle que je la connaissais et l’énorme douleur qu’elle allait ressentir en apprenant mon décès. A cet instant, la curiosité de l’aventure a fait place au désir intense de retrouver ceux que j’aimais et que je venais de quitter. J’ai eu mal, atrocement mal. Tout de suite je me suis retrouvé dans le salon à moitié éclairé, et j’ai vu ma mère assise dans son fauteuil, mes frères, ma sœur, ma cousine, ma tatie, et tous mes amis, toute ma famille. Ils étaient là. Ils savaient.

 

Savez-vous pourquoi mon aimante famille n’a jamais fait le deuil, comme il est tant analysé ? Pourquoi la perte n’a pas revêtu ce manteau du deuil tel que le décrit l’esprit humain ? Ils ont accepté. Oui, ils ont accepté ma « mort ». Cette ouverture au lâcher prise pour laisser passer la Vie nous a permis à tous – nous qui sommes ici près de vous – d’envoyer des flots d’ondes de l’Amour. Nous avons pu montrer que l’Amour existe et que la Mort n’est qu’une illusion.

 

Lorsque j’ai quitté ce corps vivant dans cette matière, je suis entré très rapidement dans la Réalité du Monde et de l’Être.

 

Savez-vous pourquoi vous mourez ? Parce qu’inconsciemment vous savez que ce corps n’a pas d’existence.

 

L’immortalité biologique n’existe pas ; elle est seulement un fantasme de l’humanité par peur de la vieillesse, par peur de la mort.

 

Savez-vous pourquoi ce monde-ci est si violent, si affligeant, et etc. ( !) ? Parce qu’il a été créé sous l’effet de la Peur.

 

Il fallait se défendre, se protéger ; il fallait vivre dans un monde qui pourrait nous accueillir. Mais, la Peur n’est pas une bonne créatrice. Elle a laissé les pensées devenir une force créatrice erronée, un réseau puissant auquel tous nos esprits se sont reliés, dans la fragilité dans laquelle nous nous sentions à notre NAISSANCE RÉELLE.

Voilà pourquoi la Mort existe, pourquoi les esprits s’imaginent qu’ils ont à revenir sur cette terre lorsqu’ils sont défunts, pourquoi ce monde est celui de la Peur, des sentiments et des émotions. Ce monde est fragile, alors qu’en Réalité, il est si magnifique et puissant !

 

« Tout n’est qu’illusion, il n’existe que l’Amour ».

 

 4

 

Il est difficile d’être un être humain ! On vous demande de lâcher prise, de croire en l’Amour, qu’il existe autre chose que la violence, la cupidité. Dur, dur, n’est-ce pas ?

 

Je suis une onde, moi, Benoît, toujours présent, et n’ayant jamais quitté la Terre.

 

Comme vous. Chacun d’entre vous est une onde, est vibration.

C’est la vibration de l’Amour. La vibration de l’Esprit.

Je ne parle pas de Dieu, d’un Être Suprême. Je vous parle de l’Existence de la Vie.

 

Ce monde va de travers parce que l’esprit perpétue l’erreur et croit fermement en ses vérités et sa réalité.

 

Alors que tout n’est que bidon ! J’ai compris tout cela lorsque je suis mort ! Et lorsque je suis passé par une étape ultime qui demande d’abandonner toute peur et la croyance que nous sommes uniques, seuls, perdus dans un monde purement virtuel, cela m’a été facile, oui, très facile.

Lorsque nous redevenons défunts, nous retrouvons la mémoire de tout ce que nous avons appris lors de nos différentes existences. Nous avons en nous un capital de vie, un potentiel d’une puissance, dont nous prenons conscience en décédant si notre conscience de la Vie a déjà une très large ouverture.

Il n’existe aucune injustice en votre monde, malgré ce que vous voyez ou vous vivez. L’injustice n’existe pas, comme la justice. Aucun état n’a son opposé. C’est seulement l’esprit qui le croit et le met en application. J’insiste sur le fait qu’il n’existe aucune injustice ou aucune justice en votre monde.

 

Tout ce qui va de travers, qu’il soit bon ou mauvais, est le résultat de l’ACCEPTATION de l’esprit que cet état de justice ou d’injustice existe.

La VIRTUALITE est manipulable, malléable.

 

Chaque esprit pense et interprète à partir des bases qui lui sont données par la culture, par l’expérience, par la vision… L’interprétation d’un fait ou de plusieurs faits qui n’existent que dans la virtualité. Comme lorsque vous « chaussez » ces fameux casques - ou lunettes – virtuels. Tout est faux, mais vous avez l’impression et la sensation d’y être, de le vivre. Vous en faites même les gestes, vous ressentez les différentes émotions dues à ce que vous « vivez » grâce à ces lunettes virtuelles. Plongez un peu plus votre conscience dans ce jeu ou existence, et il viendra un moment où vous serez totalement déconnectés de la réalité. Vous serez persuadés que la justice ou l’injustice, qui règne dans le monde virtuel où vous êtes, existe vraiment, comme le bon ou le mauvais, la richesse et la pauvreté, etc.

C’est ce qui se passe là, maintenant.

 

Vous êtes déconnectés de la RÉALITÉ, même les défunts.

 

Lorsque ce jour du 19 février 2011 j’ai quitté mon corps dans la nuit, j’ai réappris ce qu’était vraiment la Vie, pour finir par me déconnecter totalement du monde – ou des mondes – virtuels.

Vous n’y arriverez pas seul, car la Peur vous empêchera de franchir la Porte de ce qui vous semble inconnu. Vous vivez dans l’insécurité et selon le bon vouloir de certains. C’est ce que vous croyez. Lorsque vous commencerez à comprendre réellement que le jeu est bel et bien vivant mais susceptible d’être interprété différemment, vous aurez commencé à franchir cette Porte.

Au seuil de cette Porte, où vous déposerez petit à petit toutes vos convictions, vous comprendrez que Nous sommes là.

 

Vous pourrez alors déposer également vos Peurs, car Nous serons là Réellement, toujours disponibles pour chacun de vous.

 

OK ?

 

Lorsque je suis mort… je suis VIVANT !

 

A+.

Bisous.

Benoît. »

 

 

 

"Lorsque je suis mort"
"Lorsque je suis mort"